CAP SUR
L‘EXPORTATION DE L’EXPERTISE
Edifié
à la force des jarrets par une élite nationale qui comptait sur ses seuls
neurones et un patriotisme pointu jamais démenti, l'Organisme National de
Contrôle Technique de la Construction (CTC) a fait une halte méditative lors
de son Colloque International, à l'occasion de la célébration du 50e
anniversaire de sa création.
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MOHAMED TAREK BELARIBI, MINISTRE DE L'HABITAT, DE L'URBANISME ET DE LA VILLE
Si le parcours effectué depuis 1971, date de la création
du CTC, et en dépit de tous les aléas et défis que posait une mission
d’envergure nationale délicate et complexe du point de vue engineering,
apparait élogieux, le CTC se trouve, aujourd’hui, à la croisée des chemins
entre un passé écrit en lettre d’or et un avenir qui appelle plus de
gloire ; dans son domaine.
C’est ce à quoi a appelé, en substance, le ministre de
l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi dans son
intervention lors du colloque international organisé par le CTC.
Précisément, il s’agit, désormais, d’une « expertise
acquise à exporter » sur la base de l’expérience capitalisée au cours
des cinq dernières décennies.
Se faisant insistant sur une telle perspective d’une
importance, M. BELARIBI a souligné la maîtrise de leur sujet des cadres et
ingénieurs de l’organisme « pour avoir supervisé la réalisation de
plusieurs ouvrages à dimension internationale tels que les universités, les
aéroports, les stades, où ils ont acquis l’expérience nécessaire » a
rappelé le ministre de tutelle.
Il s’est dit disposé à mettre en œuvre cette démarche
à travers sa contribution au niveau de la Ligue Arabe et le Programme des
Nations Unies pour les établissements humains, pour qu’elle soit une autre
valeur qui s’ajoute aux services du Centre National de recherche appliquée en
génie parasismique (CGS).
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Le Programme des Nations Unies pour
les établissements humains (ONU-Habitat) est chargé de promouvoir des
agglomérations urbaines socialement et environnementalement viables,
l’objectif étant d’assurer à tous un logement décent.
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Dans le même sens, Monsieur BELARIBI a également
rappelé les efforts du secteur en matière de renforcement des mécanismes
nécessaires pour le contrôle de la qualité des constructions à travers une
nouvelle stratégie de formation et de perfectionnement des compétences et du
développement des procédures organisationnelles et techniques.
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Le ministre de l’Habitat rappellera
cette aventure du contrôle technique au lendemain de l’indépendance
nationale, rendant ainsi un hommage spécial « au pionnier du CTC en
Algérie, KHAOUA Mohamed, le fondateur et le premier directeur général, avec
une poignée de jeunes ingénieurs et qui a eu à intervenir de manière
déterminante dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des
infrastructures de base et de la construction ».
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Enfin, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de
la Ville n’a pas manqué de relever que le Colloque International constituait
une opportunité pour « permettre l’exploitation des expertises et tirer
les enseignements obtenus par le passé, livrant ainsi, une contribution
tangible à tenir en compte dans les procédures adoptées pour limiter les
risques majeurs » a-t-il expliqué.
